Par A. Mallem

Interrogé hier, le directeur de la gare routière, M. Hamlaoui Ayoub, n’a pas nié, explicitement, l’existence d’une telle situation dans cette gare, se contentant de dire que l’information sur la tentative d’agression de voyageurs n’a pas été portée à sa connaissance, qu’il va vérifier la chose et prendre, éventuellement, les mesures qui s’imposent pour préserver la sécurité des voyageurs. Il se plaindra, ensuite, de l’absence de sécurité de nuit, en disant que cela est dû, aussi, au manque d’agents de la sûreté urbaine affectés au poste installé à l’intérieur de la gare et dépendant du 8ème arrondissement. « J’ai signalé ce problème par écrit au secteur concerné qui a reconnu qu’il y a, effectivement, un manque d’effectif, à ce niveau ». En ce qui concerne les taxis de la fraude, a ajouté M. Hamlaoui, cela n’est pas du ressort des agents de la gare car ces derniers n’ont aucune compétence ou espèce d’autorité pour contrôler ou empêcher un véhicule d’y pénétrer car la chose relève de la compétence de la police. S’en prenant ensuite aux taxieurs qui font les lignes inter-urbaines, il les a accusé de se livrer eux-mêmes à des pratiques qui relèvent de la fraude. Ils ne sont pas exempts de reproches, a-t-il dit, car ils sont souvent à l’origine de problèmes et lorsque l’administration de la gare veut intervenir pour empêcher leurs dépassements, ils brandissent la menace de grève.